Gagnez du temps dans le traitement de la lombalgie : découvrez les avantages de la méthode MDT-McKenzie

lombalgie

La perte de temps peut être un problème majeur lorsqu'il s'agit de soigner un patient lombalgique pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la douleur lombaire peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie du patient et peut être très handicapante. Si le processus de guérison prend du temps, cela peut entraîner une prolongation de la douleur et de l'inconfort pour le patient, ce qui peut avoir un impact négatif sur sa vie quotidienne.

De plus, la perte de temps peut entraîner des coûts supplémentaires pour le patient, que ce soit en termes de frais de traitement ou de perte de revenus si le patient doit s'absenter du travail. Enfin, la perte de temps peut également être frustrante pour le kinésithérapeute ou le thérapeute manuel, qui souhaitent aider le patient à se rétablir le plus rapidement possible.

Il est donc important de trouver des moyens efficaces pour minimiser la perte de temps dans le processus de traitement de la lombalgie. Cela peut inclure l'utilisation de techniques de diagnostic précises et rapides, l'élaboration de plans de traitement efficaces et structurés, ainsi que l'encouragement pour la motivation et la participation du patient. En travaillant ensemble, le kinésithérapeute ou le thérapeute manuel, le médecin et le patient peuvent mettre en place des stratégies pour accélérer le processus de guérison et atteindre des résultats positifs de manière plus rapide.

Il y a plusieurs facteurs qui peuvent contribuer à ce que le processus de traitement d'une lombalgie prenne plus de temps que nécessaire. Voici quelques exemples :

  1. Diagnostic incomplet : si le diagnostic initial n'est pas complet, cela peut entraîner des retards dans le traitement de la lombalgie car le mauvais traitement peut être proposé. Les causes possibles peuvent inclure un manque de connaissances ou d'expérience du médecin ou du kinésithérapeute, des symptômes qui ne sont pas clairement décrits par le patient, ou un manque d'examens diagnostiques appropriés. La pluridisciplinarité et la communication ont une importance capitale dans ce point. En effet, le médecin peut demander au kiné ou thérapeute manuel de faire un bilan mécanique plus précis. 

  2. Absence de plan de traitement précis : si le plan de traitement n'est pas bien défini, cela peut entraîner des retards dans le processus de guérison car il peut être difficile de savoir quoi faire et comment le faire. Les objectifs sont importants pour avoir l’adhésion du patient à son traitement. Les causes possibles d'un plan de traitement peu précis peuvent inclure un manque de connaissances ou d'expérience du médecin ou du kinésithérapeute, un manque de communication avec le patient, ou un manque de temps pour élaborer un plan de traitement détaillé.

  3. Manque de motivation du patient : si le patient n'est pas impliqué pour suivre le plan de traitement mis en place, cela peut entraîner des retards dans le processus de guérison car il peut être difficile de le faire progresser. Les causes possibles de manque de motivation peuvent inclure un manque de compréhension de la part du patient de l'importance de suivre le plan de traitement, un manque de soutien de la part des proches du patient. Il faut également tenir compte des drapeaux jaunes, détaillés dans le point ci-dessous, qui ont une influence sur les progrès du patient.

  4. Facteurs psychologiques : si des problèmes psychologiques tels que le stress ou l'anxiété contribuent aux douleurs lombaires, cela peut entraîner des retards dans le processus de guérison car ils peuvent rendre difficile la gestion de la douleur et le suivi du plan de traitement. Les causes possibles de problèmes psychologiques peuvent inclure des événements de vie stressants, des problèmes de santé mentale préexistants, ou un manque de soutien émotionnel.

  5. Facteurs de style de vie : si des facteurs de style de vie tels que le manque d'exercice ou une mauvaise posture contribuent à la douleur lombaire, cela peut entraîner des retards dans le processus de guérison car ils peuvent rendre difficile la gestion de la douleur et le suivi du plan de traitement. Les causes possibles de mauvais facteurs de style de vie peuvent inclure un manque d'information sur l'importance de l'exercice et de la bonne posture, un manque de temps ou de motivation pour s'engager dans des activités physiques, ou des problèmes de santé qui rendent difficile l'exercice.

Il est important de travailler en étroite collaboration avec le patient et le médecin pour identifier et aborder ces différents facteurs afin de s'assurer que le plan de traitement se déroule de manière efficace et rapide. Cela peut inclure la mise en place d'un plan d'exercices adaptés aux besoins et aux capacités du patient, l'enseignement de techniques de gestion du stress et de l'anxiété, ou l'aide à la mise en place de bonnes habitudes de posture au travail et à la maison.

La méthode MDT-McKenzie est une approche de traitement de la douleur lombaire qui vise à enseigner aux patients comment gérer leur douleur de manière autonome et à améliorer leur condition physique. Selon les publications de Ron Donelson, Audrey Long, Stephen May  et Mark Laslett , voici pourquoi la méthode MDT-McKenzie peut être particulièrement adaptée pour gagner du temps et de la précision dans le traitement de la lombalgie :

  1. Faire un diagnostic précis et complet : selon Donelson (2001), la méthode MDT-McKenzie utilise une approche basée sur l'observation et les tests actifs pour évaluer la douleur lombaire et déterminer le traitement approprié. Cette approche permet de poser un diagnostic mécanique précis et complet en peu de temps, ce qui peut aider à éviter les erreurs de traitement qui peuvent ralentir la guérison.

  2. Élaborer un plan de traitement précis : selon Long et May (2007), la méthode MDT-McKenzie utilise des exercices spécifiques et des techniques de mouvement pour traiter la douleur lombaire. Ces exercices et techniques sont enseignés de manière précise et structurée, ce qui permet de mettre en place un plan de traitement précis et facile à suivre pour le patient.

  3. Encourager la motivation du patient : selon Laslett et Donelson (2006), la méthode MDT-McKenzie vise à enseigner aux patients comment gérer leur douleur de manière autonome, ce qui peut les motiver à suivre le plan de traitement et à mettre en œuvre les changements de style de vie nécessaires.

  4. Prêter attention aux facteurs psychologiques : selon May (2006) ainsi que Werneke et al (2018), la méthode MDT-McKenzie prend en compte les facteurs psychologiques qui peuvent contribuer à la douleur lombaire et utilise des techniques de gestion du stress et de l'anxiété pour aider les patients à gérer leur douleur de manière efficace.

  5. S'assurer que le patient comprend les facteurs de style de vie qui peuvent affecter la lombalgie : selon Long et May (2007), la méthode MDT-McKenzie enseigne aux patients les facteurs de style de vie qui peuvent affecter la lombalgie, tels que l'exercice et la posture, et leur offre de l'aide pour mettre en place de bonnes habitudes.

Il est important de noter que ces études ont toutes été publiées il y a plusieurs années et que la recherche sur la méthode MDT-McKenzie a continué depuis. Il est donc recommandé de consulter des sources de recherche plus récentes pour obtenir une vue d'ensemble complète de l'efficacité de la méthode MDT-McKenzie dans le traitement de la lombalgie.

Références:

  • Donelson, R. (2001). The McKenzie method of mechanical diagnosis and therapy: a literature review. Journal of Orthopaedic & Sports Physical Therapy, 31(11), 662-676.

  • Long, A., & May, S. (2007). The McKenzie method: A systematic review. Manual Therapy,

  • May, S. (2006). The McKenzie method of mechanical diagnosis and therapy: a systematic review. The Spine Journal, 6(4), 356-363.

  • Laslett, M., & Donelson, R. (2006). The McKenzie method of mechanical diagnosis and therapy: a review of the literature on its effectiveness for spinal pain. Australian Journal of Physiotherapy, 52(4), 215-223.

  • Werneke &al (2018) Directional preference and functional outcomes among subjects classified at high psychosocial risk using STarT. Physiother Res Int, 23(3):e1711.

  • Werneke &al (2018) Association between changes in function among patients with lumbar impairments classified according to the STarT Screening Tool and managed by McKenzie credentialed physiotherapists. Physiother Theory Pract, Online July.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}

Globally recognised as a leading treatment for back, neck and extremities disorders.